Ghjurnata di l'ottu di dicembre, un resu contu
A l'occasion de la journée du 8 décembre, qui s'est tenue cette année le vendredi 6 décembre, des ateliers ont été organisés au lycée.
Voici le compte rendu d'un de ces ateliers, celui sur l'économie corse
Nous avons assisté à une conférence sur l’économie corse et plus particulièrement dans le domaine de l’informatique et d’internet.
Tout d’abord, il faut savoir que la Corse est en retard par rapport au autres régions de France, notamment pour le taux de chômage et le PIB par habitant. Cependant, c’est en prenant certaines initiatives, comme la création d’entreprise, que l’on peut redynamiser le tissu économique local et tenter ce combler ce retard.
Nous avons ensuite écouté les témoignages de trois entrepreneurs, travaillant dans le domaine de l’informatique ou d’internet, qui ont justement pris l’initiative de créer leur propre entreprise.
Ghjurnata di l'ottu di dicembre, un resu contu
Le premier intervenant a été Jean-Paul POGGIOLI, PDG de l’entreprise « Mediaterra", une TPE crée dans les années 1990 qui compte sept salariés et qui propose des services de management, d’informatique et de communication. Jean-Paul POGGIOLI, lui, est ingénieur en informatique et il a crée plusieurs entreprises à l’époque où la micro-informatique a commencé à prendre de l’ampleur (au début des années 1980). S’il a choisi de créer son entreprise, ça a été simplement pour créer son emploi. Aujourd’hui, il dirige l’entreprise « Mediaterra » et exporte ses prestations au niveau national, puisqu’il va chercher ses clients sur le continent, notamment en région parisienne. L’entreprise « Mediaterra » est donc un bon exemple pour les autres TPE corses (qui constituent en grande majorité le tissu économique de l’île) qui doivent nécessairement s’exporter, sur le continent notamment.
Ghjurnata di l'ottu di dicembre, un resu contu
Paul MINICONI, fut le second intervenant de cette conférence. Il est un actionnaire de « imusic-scool », un site internet qui propose des cours de lusique en ligne et emploie 18 salariés. Le site compte 7000 à 8000 abonnés francophones résidant en Europe, mais aussi en Afrique au Québec. Ces abonnés payent une cotisation de 19,99 euros par mois pour un accès complet au site. Cela fait de « Imusic -scool» la première école de musique en ligne d’Europe.
Selon Paul MINICONI, le plus important en affaires, c’est la ténacité. En effet, les dirigeants de « imusic-scool » ont failli déposer le bilan deux fois, cependant ils se sont toujours battus pour convaincre de nouveaux investisseurs ce qui leur permet d’être encore là aujourd’hui. De plus certains actionnaires voulaient délocaliser l’entreprise à Paris. Là encore il a fallu insister pour maintenir l’entreprise à Bastia, car selon Paul MINICONI, le fait que « imusic-scool » soit en Corse est un avantage. En effet, le site a la particularité de faire venir des artistes (comme IRMA ou KEZIAH JONES, par exemple) afin qu’ils tournent un cours de musique qui sera ensuite publié sur le site ; et la Corse séduit souvent les artistes.
Aujourd’hui « imusic-scool » a acquis une certaine notoriété grâce à la publicité dans les médias. Les objectifs du site sont de proposer des cours pas uniquement pour les de la conférence a t » francophones.
Le troisième et dernier intervenant a été Julien ANGELINI, community manager. Docteur en info-communcation, il exerce le métier de community manager depuis trois ans.
Le travail d’un community manager est de promouvoir des entreprises via les réseaux sociaux. Il doit créer des publicités qui « sortent du lot » et attirent le consommateur au milieu de toutes les autres publicités. Il utilise par exemple le « story telling » qui consiste à raconter une histoire mettant en scène le produit de manière à donner envie de l’acheter sans que ce soit de la publicité classique. Julien ANGELINI est un entrepreneur individuel qui ne désire pas avoir de salariés. Selon lui, le développement de la Corse passe obligatoirement par internet, qui fait disparaitre les contraintes liées à l’insularité.
Cette conférence a permis de nous en apprendre sur l’économie corse, et les différents témoignages des intervenants nous ont permis de nous faire une idée sur la situation de chef d’entreprise.
De plus, avec le cas de Julien ANGELINI qui a tâtonné pendant ses études avent de découvrir le métier de community manager, j’ai réalisé qu’il existe de nombreux métiers méconnus du grand public mais qui sont pourtant très intéressants.
LHOSTIS Florian
Seconde 3 – 2013 / 2014
Voici le compte rendu d'un de ces ateliers, celui sur l'économie corse
Nous avons assisté à une conférence sur l’économie corse et plus particulièrement dans le domaine de l’informatique et d’internet.
Tout d’abord, il faut savoir que la Corse est en retard par rapport au autres régions de France, notamment pour le taux de chômage et le PIB par habitant. Cependant, c’est en prenant certaines initiatives, comme la création d’entreprise, que l’on peut redynamiser le tissu économique local et tenter ce combler ce retard.
Nous avons ensuite écouté les témoignages de trois entrepreneurs, travaillant dans le domaine de l’informatique ou d’internet, qui ont justement pris l’initiative de créer leur propre entreprise.
Ghjurnata di l'ottu di dicembre, un resu contu
Le premier intervenant a été Jean-Paul POGGIOLI, PDG de l’entreprise « Mediaterra", une TPE crée dans les années 1990 qui compte sept salariés et qui propose des services de management, d’informatique et de communication. Jean-Paul POGGIOLI, lui, est ingénieur en informatique et il a crée plusieurs entreprises à l’époque où la micro-informatique a commencé à prendre de l’ampleur (au début des années 1980). S’il a choisi de créer son entreprise, ça a été simplement pour créer son emploi. Aujourd’hui, il dirige l’entreprise « Mediaterra » et exporte ses prestations au niveau national, puisqu’il va chercher ses clients sur le continent, notamment en région parisienne. L’entreprise « Mediaterra » est donc un bon exemple pour les autres TPE corses (qui constituent en grande majorité le tissu économique de l’île) qui doivent nécessairement s’exporter, sur le continent notamment.
Ghjurnata di l'ottu di dicembre, un resu contu
Paul MINICONI, fut le second intervenant de cette conférence. Il est un actionnaire de « imusic-scool », un site internet qui propose des cours de lusique en ligne et emploie 18 salariés. Le site compte 7000 à 8000 abonnés francophones résidant en Europe, mais aussi en Afrique au Québec. Ces abonnés payent une cotisation de 19,99 euros par mois pour un accès complet au site. Cela fait de « Imusic -scool» la première école de musique en ligne d’Europe.
Selon Paul MINICONI, le plus important en affaires, c’est la ténacité. En effet, les dirigeants de « imusic-scool » ont failli déposer le bilan deux fois, cependant ils se sont toujours battus pour convaincre de nouveaux investisseurs ce qui leur permet d’être encore là aujourd’hui. De plus certains actionnaires voulaient délocaliser l’entreprise à Paris. Là encore il a fallu insister pour maintenir l’entreprise à Bastia, car selon Paul MINICONI, le fait que « imusic-scool » soit en Corse est un avantage. En effet, le site a la particularité de faire venir des artistes (comme IRMA ou KEZIAH JONES, par exemple) afin qu’ils tournent un cours de musique qui sera ensuite publié sur le site ; et la Corse séduit souvent les artistes.
Aujourd’hui « imusic-scool » a acquis une certaine notoriété grâce à la publicité dans les médias. Les objectifs du site sont de proposer des cours pas uniquement pour les de la conférence a t » francophones.
Le troisième et dernier intervenant a été Julien ANGELINI, community manager. Docteur en info-communcation, il exerce le métier de community manager depuis trois ans.
Le travail d’un community manager est de promouvoir des entreprises via les réseaux sociaux. Il doit créer des publicités qui « sortent du lot » et attirent le consommateur au milieu de toutes les autres publicités. Il utilise par exemple le « story telling » qui consiste à raconter une histoire mettant en scène le produit de manière à donner envie de l’acheter sans que ce soit de la publicité classique. Julien ANGELINI est un entrepreneur individuel qui ne désire pas avoir de salariés. Selon lui, le développement de la Corse passe obligatoirement par internet, qui fait disparaitre les contraintes liées à l’insularité.
Cette conférence a permis de nous en apprendre sur l’économie corse, et les différents témoignages des intervenants nous ont permis de nous faire une idée sur la situation de chef d’entreprise.
De plus, avec le cas de Julien ANGELINI qui a tâtonné pendant ses études avent de découvrir le métier de community manager, j’ai réalisé qu’il existe de nombreux métiers méconnus du grand public mais qui sont pourtant très intéressants.
LHOSTIS Florian
Seconde 3 – 2013 / 2014